C’est un gaz radioactif naturellement présent dans nos sols. Il peut s’infiltrer et s’accumuler dans nos maisons et devenir dangereux pour notre santé.
Les habitations construites sur des sols poreux (calcaires par exemple), sont les zones les plus concernées par ce problème.
Des fissures, des interstices, une cave en terre-battue, une mauvaise conception du bâtiment, etc… augmentent le risque d’une contamination.
Depuis 2018, la valeur limite de 1000 Bq/m3 est remplacée par un niveau de référence de 300 Bq/m3 pour la concentration annuelle moyenne de gaz radon dans les «locaux où des personnes séjournent régulièrement durant plusieurs heures par jour»
Les nouveaux bâtiments et transformations seront réalisés selon l’état de la technique afin d’éviter des concentrations supérieures à 300 Bq/m3. Notre entreprise conseille les maîtres d’ouvrage sur les mesures de construction préventives correspondant à l’état de la technique à mettre en œuvre afin d’atteindre l’exigence susmentionnée
La protection contre le radon demeure de la responsabilité du propriétaire du bâtiment. Toutefois, les cantons peuvent ordonner un assainissement si la concentration maximale autorisée de 300 Bq/m3 est dépassée, en prenant en compte les critères de l’urgence de l’assainissement (Lignes directrices en matière de radon – Evaluation de l’urgence d’un assainissement OFSP – 22.11.2017).
La nouvelle norme SIA 180, entrée en vigueur en juillet 2015, stipule que toute nouvelle construction doit être effectuée de telle manière que la concentration ne dépasse 300 Bq/m3 une fois le bâtiment terminé.
Le Radon tue chaque année plusieurs centaines de personnes en Suisse. Ce gaz radioactif imperceptible est généré en permanence par l’uranium contenu naturellement dans le sol et pénètre à l’intérieur des bâtiments où il peut s’accumuler à des niveaux dangereux pour notre santé si aucune mesure de réduction de sa concentration n’est prise.
L’inhalation de ce gaz radioactif par nos poumons les irradie fortement, augmentant ainsi considérablement notre risque de développer un cancer du poumon (deuxième cause en Suisse).